​

​

Ce soir la ville est sombre et délivre ses parfums, Empreintes végétales et pubères sous lesquelles ma respiration trouve son chemin.

Un voile invisible et secret m'entrouvre la porte où l'infini se perd,

J'aspire et espère que la pluie vienne en vain.

​

Le bal des autos s'éteint sous la lumière ocre des ruelles, Qui voient naître dans leur sein

La sempiternelle ronde des criminels

​

Ce soir par ma fenêtre je ne vois rien

Que le flot discontinue des armes

Aux lueurs rouge carmin.

​

​

​

​

​

© Copyright, 2010